, « Au Moyen Âge, les toits de Brive étaient en tuile ! » L’Histoire de la cité gaillarde racontée en dessins

« Au Moyen Âge, les toits de Brive étaient en tuile ! » L’Histoire de la cité gaillarde racontée en dessins

De la Tour des échevins en passant par le canal Le Clere ou l’ancien hôpital, la carnettiste, illustratrice et aquarelliste Catherine Gout (*) fait découvrir le passé de Brive (Corrèze) en dessins, dans ses œuvres exposées aux Archives municipales de Brive jusqu’au 12 novembre 2023 (entrée gratuite). Ces croquis ont été, tout d’abord, destinés à la publication dans Brive Mag.

« Notre premier sujet était le théâtre, parce que c’est le bâtiment que tous les Brivistes connaissent et qui a connu, dans le temps, des modifications majeures », raconte-t-elle.

La disparition du canal Le Clere , « Au Moyen Âge, les toits de Brive étaient en tuile ! » L’Histoire de la cité gaillarde racontée en dessinsL’exposition est visible à l’intérieur et à l’extérieur des Archives municipales jusqu’au 12 novembre 2023.

Qu’est-ce que ce travail lui a appris sur Brive ? « J’ai pu connaître, surtout, l’évolution de la vie des gens à différentes époques, dans les rues de la cité et derrière les monuments. À chaque fois, j’ai représenté le bâtiment et les à-côtés, par exemple, les endroits où les gens allaient chercher de l’eau quand il n’y avait pas encore d’eau courante. »

Il y a quelques dizaines d’années encore, le centre-ville de Brive était loin de son apparence d’aujourd’hui. « Oui, c’est d’ailleurs assez amusant de voir que le canal Le Clere a disparu, il n’y a pas si longtemps, dans les années soixante-dix, je crois. Il sentait mauvais, l’endroit n’était pas agréable du tout », confirme l’artiste.

Un certain souci de perfectionnisme

Ses croquis illustrent un certain souci de perfectionnisme. « Je travaille assez lentement, parce que je suis pinailleuse. Je suis une sentimentale du dessin, attachée au détail. », « Au Moyen Âge, les toits de Brive étaient en tuile ! » L’Histoire de la cité gaillarde racontée en dessinsDans ses croquis, Catherine Gout cultive un grand souci du détail.

Dans son travail de documentation, le fait que les documents anciens n’étaient pas en couleur a causé quelques interrogations. « On avait du mal à définir, pour les toitures brivistes, à certaines époques, si c’était de l’ardoise ou des tuiles. On a recherché des factures de l’époque pour en être sûrs. C’est ainsi que l’on s’est aperçu, qu’au Moyen-Âge, les toits de Brive étaient en tuile ! » 

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Diplômée de l’École des beaux-arts d’Angoulême, Catherine Gout s’est installée en Dordogne pour œuvrer comme plasticienne au fac-similé de Lascaux IV. Elle s’est fait connaître grâce à ses carnets de croquis exposés au Festival du carnet de voyage de Clermont-Ferrand.

Texte : Dragan Perovic 

Photos : Stéphanie Para

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